Déstockage alimentaire : une solution anti-gaspi pour les producteurs

Chaque année, dix millions de tonnes d’aliments parfaitement consommables finissent à la poubelle ou dans un incinérateur. Les consommateurs ne sont pas seuls en cause. Producteurs ou transformateurs génèrent plus de la moitié de ce gâchis économique et environnemental. Des professionnels proposent pourtant des solutions clés en mains, sans cesse améliorées depuis plusieurs décennies : les acteurs du déstockage alimentaire.

 

 

Gaspillage alimentaire : un phénomène endémique dans l’industrie agroalimentaire 

Du champ de l’agriculteur jusqu’au réfrigérateur familial, les denrées alimentaires font l’objet d’un gaspillage massif en France. Les produits consommables, mais perdus, jetés ou détruits représentent une valeur commerciale de 16 milliards d’euros par an.

 Au-delà de l’impact économique, l’enjeu environnemental retient surtout l’attention. Le gaspillage alimentaire s’élève à 30 kilos par an par Français. Autant d’aliments gâchés dont la production a nécessité de précieuses ressources. Au niveau mondial, le phénomène génère quasiment autant de CO2 que les émissions globales des États-Unis !

Ce phénomène est souvent associé au consommateur jetant un produit à la poubelle, ou au supermarché remplissant des bennes entières. Pourtant, les producteurs et les transformateurs restent les premiers gaspilleurs. Selon l’ADEME, ils représentent respectivement 32 % et 21 % des aliments jetés en France.

 

Encadré : Gaspillage alimentaire : de quoi parle-t-on exactement ?

Le Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire a été publié en juin 2013 par le ministère de l’Agriculture. Il inclut un ensemble de onze mesures engageant les différents acteurs du secteur. Ce pacte définit le gaspillage alimentaire comme « toute nourriture (…) perdue, jetée ou dégradée à une étape de la chaîne alimentaire ».

 

Des producteurs et distributeurs sous contrainte de la grande distribution 

Les agriculteurs et professionnels de la transformation agroalimentaire ont, pour la plupart, déjà largement conscience des enjeux de la lutte contre ce gaspillage. Ils doivent cependant faire face à de nombreux aléas logistiques, mais aussi commerciaux vis-à-vis de leurs distributeurs ou clients. La destruction d’un invendu peut avoir pour origine :

 

  • Une date limite de consommation ou date de durabilité minimale trop rapprochée ; 
  • Le déclassement d’un produit labellisé ; 
  • La détection d’un défaut (produit hors calibre ou endommagé, présentant une légère imperfection…) ; 
  • L’accumulation d’un surplus de stock ne trouvant pas preneur ; 
  • L’arrêt de référence par le distributeur.

 

Des exigences légales et réglementaires croissantes 

En dépit des difficultés inhérentes à leur activité, les professionnels de l’agroalimentaire doivent rapidement trouver des solutions pérennes. La loi du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage renforce l’arsenal législatif en la matière. 

L’objectif fixé est clair : le gaspillage alimentaire doit être réduit de moitié d’ici 2025 pour la distribution et la restauration collective. Concernant les secteurs de la production et de la transformation, la date butoir est fixée à 2030.

 

Encadré : Des producteurs bientôt légalement responsables du gaspillage alimentaire ?

La loi du 10 février 2020 définit la responsabilité élargie des producteurs (REP) dans le domaine du gaspillage, c’est-à-dire le principe du pollueur payeur. La REP n’est pour l’instant pas applicable aux produits alimentaires, mais pour combien de temps encore ?

 

Déstockage alimentaire : des filières performantes pour réduire les invendus 

Face à ces nouveaux enjeux du secteur agroalimentaire, des entreprises expertes de longue date,  telles que le Français Hera, agissent avec efficacité. Leur principe ? Le déstockage alimentaire. Producteurs et distributeurs cèdent à ces filières d’un nouveau genre leurs produits invendus ou invendables. Les aliments connaissent alors une seconde vie en étant revendus directement au client final – le plus souvent dans le secteur de la restauration collective. Un système particulièrement vertueux pour les producteurs et distributeurs. Cela leur permet :

  • D’écouler leurs invendus et dégagent un chiffre d’affaires supplémentaire ;
  • De récupérer de l’espace de stockage ;
  • De s’épargner les frais de destruction de la marchandise (incinération, transport…) ;
  • De valoriser activement leur image de marque environnementale ;
  • D’optimiser leur bilan carbone ;
  • De contribuer au pouvoir d’achat alimentaire des consommateurs.

 

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Le déstockage alimentaire permet de contourner les circuits de la grande distribution pour réduire vos invendus et limiter le gaspillage. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à contacter un prestataire spécialisé comme Hera.

Découvrez également les 7 étapes clés pour vous transformer en expert anti-gaspi. 

Les points clés à retenir sur le gaspillage alimentaire :

  • Plus de 10 millions de tonnes par an en France ;
  • Souvent causé par les contraintes logistiques et qualité imposées aux producteurs et transformateurs ;
  • Le déstockage alimentaire constitue une solution anti-gaspillage performante et éprouvée sur plusieurs décennies.

 

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